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Le prolongement du tramway T1 vers l’ouest reliera la station « Les Courtilles » au futur terminus « Petit-Colombes » à Colombes.

 

La phase 1 du projet, reliant les stations « Les Courtilles » et « Asnières – Quatre-Routes », a été mise en service le 12 octobre 2019. La phase 2 du futur tramway T1 reliant le terminus actuel « Asnières – Quatre-Routes »  à la station « Petit-Colombes » à Colombes a débuté avec le lancement des travaux préparatoires dès 2017.

 

En plus de l’actuelle correspondance avec le métro ligne 13 à la station « Les Courtilles », le tramway T1 prolongé à l’ouest sera connecté avec :

  • le Transilien J à la Gare du Stade ;
  • et le tramway T2 à la station « Parc Pierre Lagravère ».

À la mise en service, les voyageurs pourront se déplacer plus facilement entre les villes de Colombes et d’Asnières-sur-Seine.

Les bénéfices du projet

Le prolongement du tramway T1 permettra :

Plus de mobilité 

Faciliter les déplacements des habitants et des salariés des Hauts-de-Seine en renforçant la desserte en transports en commun de banlieue à banlieue.

Plus de vie 

L’aménagement d’une ligne de tramway prévoit des travaux de requalification urbaine (renouveau de l’éclairage public et des sols, plantation d’arbres et création de voies cyclables…). Facteur de dynamisme, il voit aussi se développer de très nombreux équipements publics tout le long du tracé.

Plus de lien 

Le tramway crée de nouvelles liaisons entre les quartiers et une connexion à la ligne T2 et la ligne J du Transilien, renforçant la cohésion entre les territoires.

Moins de pollution

 Le tramway est un mode de transport écologique, il est silencieux et permet de réduire les bouchons.

Le tracé du projet

Le prolongement du T1 à l’Ouest en chiffres*

(*selon l’avant projet 2017)

lignes

6,4 Km
de ligne supplémentaire à l’Ouest

nouvelles-stations

11
nouvelles stations et 2 réaménagées

27 min
entre Asnières-sur-Seine > Colombes

emploi

200 000
Habitants et 70 000 emplois

Le tracé a été élaboré en fonction des correspondances avec les autres lignes de transport, des équipements à desservir, des besoins des futurs usagers et des contraintes du site.

Le futur T1 prolongé répond à une demande importante de déplacements quotidiens. Son tracé dessert des marchés, centres sportifs, cimetières, hôpitaux, établissements publics, tribunaux, établissements scolaires, zones d’activités commerciales et industrielles, centres culturels, théâtres, bibliothèques…

Les aménagements

Une insertion sur-mesure du tramway dans son environnement à Colombes

Intégrer une nouvelle ligne de tramway dans un environnement urbanisé et dense tout en laissant de la place à l’ensemble des usages de la voirie (circulations automobiles, cyclistes et piétonnes, stationnements, etc.), et en répondant aux objectifs du PLUI du territoire de Boucle Nord de Seine (comme préserver le patrimoine bâti remarquable et les espaces naturels et paysagers de la ville, par exemple), voilà tout l’enjeu du prolongement du T1 à l’ouest.

Au stade actuel du projet, le tramway T1 prolongé passera en milieu de voirie sur 90% de son tracé. Cependant, l’insertion du tramway dans le tissu urbain existant s’adaptera également aux particularités du territoire. Quelque soit la situation, les autres circulations seront, à termes, maintenues favorisant ainsi un meilleur partage de la voirie entre automobilistes, cyclistes et piétons. Tout le long du tracé, les itinéraires cyclables et piétons seront aménagés en continu et de manière sécurisée.

Le projet prévoit également des aménagements végétalisés. Au-delà du ruban vert que formeront les voies couvertes de gazon, ce sont plus de 600 arbres aux essences différentes qui seront disséminés le long du tracé. Magnolias, cerisiers, ou encore des frênes ont été identifiées comme étant les espèces les mieux adaptées à cette implantation et viendront embellir la ville de Colombes.

Pour comprendre en image comment le futur tramway s’intégrera dans le tissu urbain existant, référez-vous à la cartographie du projet et cliquez sur le picto 

Les matériaux et revêtements minéraux – Phase 1

La palette de matériaux s’articule autour de matériaux simples coulés en place, à l’exception des espaces de traversée des piétons marqués par du granit sous différentes formes (dalles/pavés). Le granit est également utilisé pour l’ensemble des bordures. Un revêtement gazon avec arrosage automatique aura un aspect verdoyant tout au long de l’année

Les aménagements – Phase 2

La palette de matériaux s’articule autour de matériaux simples et courants (granit, matériaux drainants, etc.) qui sont gages de pérennité de l’aménagement.

Les trottoirs et les pistes cyclables sont en asphalte et tenus par des bordures en granit en section courante. Les liaisons cyclables sont réalisées dans une teinte beige pour différencier les espaces, sablées pour limiter la glissance et sont séparées par une bordure basse de 2 cm de vue.

Au niveau des carrefours les plus emblématiques, les trottoirs sont réalisés en dallage 60×20 cm de granit gris clair et des pavés granit sont mis en œuvre dans le prolongement des espaces verts.

Les piétons, cyclistes et personnes à mobilité réduite

Le prolongement du T1 s’accompagne d’un processus de requalification des axes empruntés, ce qui aura pour effet de valoriser et élargir les espaces publics dédiés notamment aux piétons et mobilités douces. Une circulation plus apaisée des piétons et des vélos, le long du tracé, est, en effet, une des priorités du projet. L’arrivée du projet engendre un aménagement de sécurité sur l’ensemble du tracé que ce soit pour les piétons (refuges lors des traversées de carrefours par exemple), pour les vélos (sas aux feux) ou pour des zones bien spécifiques (abords des équipements scolaires notamment).

Les acquisitions foncières
et les compensations

Indispensables à la réalisation d’un projet dans un environnement requalifié, elles peuvent concerner une bande de terrain, une partie du jardin ou un bâtiment. L’enquête parcellaire a eu lieu à la rentrée 2014, afin de déterminer les parcelles à acquérir. Les propriétaires concernés ont été informés par courrier.

Le Département des Hauts-de-Seine et Île-de-France Mobilités se mobilisent pour limiter les acquisitions foncières et, le cas échéant, privilégier une démarche à l’amiable.

  • Sur le plan foncier, les propriétaires impactés par l’opération sont indemnisés.
  •  Sur le plan commercial, une commission d’indemnisation à l’amiable examine les éventuelles réclamations des commerçants riverains des travaux (prévoir 4 à 6 mois après présentation du dossier complet). La Chambre de commerce et d’industrie de Paris apporte son soutien aux commerçants pour la rédaction des documents et la fourniture des justificatifs.

Le design et le mobilier des stations

Les stations du prolongement du T1 ont été imaginées pour s’incrire naturellement dans leur environnement, tout en offrant un service optimal et une information voyageur complète.

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Toutes les nouvelles stations du prolongement seront équipées du mobilier « Marc Aurel » (perspectives ci-contre) et d’un revêtement type granit.

La station des Courtilles sera également réaménagée (fidèlement au mobilier et au revêtement existants).

LES TRAVAUX CONCESSIONNAIRES ET PRÉPARATOIRES

Avant de réaliser la plateforme sur laquelle circulera le tramway, certaines entreprises déplacent leurs réseaux souterrains d’électricité, de gaz, d’eau, ou encore de télécommunication.

Les délais nécessaires d’acquisitions foncières ont complexifié l’organisation des travaux préparatoires, nécessitant aujourd’hui de mettre à jour les études d’aménagements urbains et d’infrastructure. Les deux maîtres d’ouvrage, le Département des Hauts-de-Seine et la RATP, préciseront, dès l’aboutissement des études, le planning de réalisation du prolongement tramway T1.

Les acteurs du projet

Les maîtres d’ouvrage

Le Département des Hauts-de-Seine et la RATP assurent ensemble la maîtrise d’ouvrage de ce projet : définition des objectifs, conduite des études, élaboration du budget et mise en place du calendrier.

Hauts-de-seine

Le Département des Hauts-de-Seine

En facilitant les déplacements sur son territoire et en développant les infrastructures qui contribuent au développement économique et à l’amélioration de la vie des habitants, le Département des Hauts-de-Seine poursuit son engagement en faveur de la mobilité.

Il assure la coordination de l’opération en tant que maître d’ouvrage de l’insertion urbaine du prolongement du tramway. Pour le T1 Asnières-sur-Seine > Colombes, sa part de financement s’élève à 30% dans le cadre du contrat de plan Etat-Région 2015-2022.

La RATP

La RATP gère la maîtrise d’ouvrage du système de transport.

Ses trois grandes priorités sont l’excellence au service des voyageurs, l’innovation, et être un acteur essentiel de la ville durable. Les challenges qui l’attendent sont nombreux : mise en œuvre du Grand Paris Express, mises en concurrence sur les lignes de tramway T9 ou T10, future ligne 15 du Grand Paris, nouveau réseau de bus à l’horizon 2024, ainsi que l’émergence de nouveaux services digitaux. La RATP est un groupe intégré, doté d’un savoir-faire unique et à la pointe de l’innovation dans tous les domaines, qui est l’un des leaders mondiaux de la mobilité urbaine durables et connectées. Le groupe RATP, leader du mode de transport tramway, porte son renouveau en Île-de-France et dans le monde.

Les partenaires

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L’Etat – Préfecture de Région

L’État s’engage à développer les transports collectifs en Île-de-France.

Le prolongement de la ligne de tramway du T1 Asnières Colombes, que l’État cofinance, répond à une forte demande de déplacements en rocade. Cette ligne rejoindra à terme, d’Ouest en Est, Rueil-Malmaison, Colombes, Asnières-sur-Seine, St-Denis, Bobigny et Val-de-Fontenay. La construction d’un réseau de transports collectifs performant offre aux franciliens une alternative à l’usage de l’automobile et répond aux grands enjeux d’aménagement de ce territoire. En finançant les transports collectifs, l’État s’engage pour la modernisation des trains-RER, le prolongement de lignes de métro, la création et l’extension de lignes de tramways et de lignes de bus en sites propres, permettant ainsi d’avancer vers un territoire plus durable et un mode de vie plus apaisé.

La Région Île-de-France

La Région est le principal financeur du Contrat de Plan Etat Région 2015-2020.

Enjeu de dynamisme économique et de qualité de vie, la Région Île-de-France a fait des transports du quotidien l’une de ses priorités et y investit massivement.
Afin de concrétiser la révolution des transports engagée au service des Franciliens, la Région cofinance les projets permettant de créer un réseau de transport interconnecté et efficace. Son objectif : réaliser les projets attendus des usagers et indispensables au développement de l’Île-de-France.
Le prolongement du Tram T1 à l’ouest illustre cet engagement : il répond aux besoins de déplacements dans ce secteur des Hauts-de-Seine pour les futurs usagers du tramway mais également pour ceux de la voirie notamment les piétons et les cyclistes.
Ce projet en améliore enfin le cadre de vie grâce à de nouvelles plantations d’arbres et au renouvellement de l’éclairage.

Île-de-France Mobilités

Île-de-France Mobilités assure la coordination d’ensemble du projet, en veillant au respect du calendrier et des coûts. Il financera l’exploitation du T1 prolongé ainsi que le nouveau matériel roulant qui circulera à terme sur la ligne.

Au cœur du réseau de transports d’Île-de-France, Ile-de-France Mobilités imagine, organise et finance des solutions innovantes pour toutes les mobilités d’aujourd’hui et de demain. Elle décide et pilote les projets de développement et de modernisation de tous les transports (train, métro, tram, bus et câble) dont elle confie la mise en œuvre à des entreprises de transport. Elle développe également les solutions pour la mobilité comme par exemple Navigo, Vianavigo ou Véligo. Ile-de-France Mobilités fédère tous les acteurs (voyageurs, élus, constructeurs, transporteurs, gestionnaires d’infrastructures, …) et investit pour améliorer le service rendu chaque jour aux Franciliens (des transports plus performants, plus modernes, plus sûrs, plus confortables… et plus connectés) Ile-de-France Mobilités, composée de la Région Ile-de-France et des huit départements franciliens, porte ainsi la vision globale des mobilités en Ile-de-France.

Les professionnels riverains

Un dispositif à destination des professionnels riverains des travaux :

Conscients des perturbations que peuvent générer les travaux d’aménagement de la ligne sur l’activité économique locale, le Département des Hauts-de-Seine et la RATP ont décidé de mettre en place une Commission d’indemnisation à l’amiable chargée d’étudier les demandes des commerçants, des artisans, ou tout professionnel riverain qui estime subir des préjudices économiques directement imputables à ces travaux.

Ce dispositif d’accompagnement est effectif dès aujourd’hui et jusqu’à l’achèvement des travaux. Il vise à simplifier et accélérer le traitement des demandes d’indemnisation et à orienter les commerçants dans leurs démarches. La Commission est constituée de représentants de la RATP, du Département des Hauts-de-Seine, de la Chambre du Commerce et de l’Industrie et de la Chambre du Commerce et de l’Artisanat des Hauts-de-Seine. Elle est placée sous la présidence d’un magistrat du tribunal administratif de Cergy-Pontoise.

Elle peut être saisie par toute personne morale estimant avoir subi une diminution notable de son activité, directement liée à des travaux, aussi bien sous maîtrise d’ouvrage du Département que de la RATP, dans le cadre du prolongement du T1 entre Les Courtilles et Petit-Colombes.  Chaque demande d’indemnisation fera l’objet d’une étude minutieuse de la part de la Commission qui se prononcera sur le caractère indemnisable ou non de celle-ci, l’attribution d’indemnités n’étant pas automatique.

Formulaire de demande d’indemnisation téléchargeable ici.
Procédure de réception et d’instruction des dossiers de demande d’indemnisation téléchargeable ici et annexe téléchargeable ici.